Les classiques du 20ème: la sonate de Bartók pour deux pianos et percussion avec Florian Hauser

Le Musikmagazin sur la 2ème symphonie de Brahms

Café avec Adrienne Soós et Ivo Haag (en allemand)

Die neue Platte Klaus Gehrke

Mit dieser CD haben Adrienne Soós und Ivo Haag eine überaus spannungsvolle und tiefgründige Einspielung voller Leidenschaft und Innigkeit vorgelegt, die zum neu Wiederhören und Entdecken einlädt. Man darf durchaus gespannt sein auf die nächste vierhändige Brahms-Sinfonie und deren kongeniale Ergänzung.

CD Brahms 2 TLS 218

Une perfection sonore, un jeu d’ensemble parfait et une musicalité épanouie caractérisent l’interprétation de la version arrangée pour piano à quatre mains par le compositeur lui-même. Cette superbe symphonie interprétée au piano? Bien que, parmi les puristes, cela puisse susciter des doutes, ceux-ci s’estomperont dès les premières mesures. Le charme d’une telle transcription repose indéniablement sur la faculté à redonner vie à une partition d’orchestre sur un clavier. Le Duo Soós-Haag y parvient à merveille. Sous leurs doigts la musique se revêt d’une clarté cristalline, et cela avec une surprenante précision. La version pour piano nous fait en quelque sorte ouvrir les oreilles à quelque chose d’inédit et jette une nouvelle lumière sur une œuvre censément bien connue.

Martin Preisser

CD Brahms 2 TLS 2018

Avant tout, l’enregistrement démontre que de tels arrangements possédaient leur propre valeur artistique, au delà d’une quelconque stratégie de marketing. Ainsi Brahms, en réduisant la texture orchestrale, aspirait non pas à une exactitude littérale mais à une audibilité qu’un large ensemble ne pourrait offrir. Certes l’interprétation du duo de piano lucernois poursuit cette logique. Leur sonorité n’est pas gonflée ou lissée par les techniques d’un studio d’enregistrement et le gain en clarté et transparence qui en résulte met en relief de manière aiguisée le travail thématique si cher à Brahms.
Et c’est un peu comme si l’on entendait l’œuvre pour la première fois. Les enchevêtrements polyphoniques sont mis à nu, l’effet esthétique de l’écriture pianistique fait émerger le lyrisme des mélodies et le dialogue entre les voix dans le second mouvement, et même dans le grave, les trilles, qui imitent le roulement des timbales, préservent leur précision. Le duo exécute les élans de tutti non pas de manière pompeuse, mais avec une certaine tension dans le son qui suggère une grandeur et une indéniable force. Dans le déploiement rythmique inspiré du folklore des troisième et quatrième mouvements, leur jeu à deux parvient à une éloquence que même la dimension d’un orchestre ne peut que rarement égaler.

Urs Mattenberger

CD Brahms 2 TLS 218

Grâce à ses multiples arrangements pour piano à quatre mains, Brahms a contribué à diffuser ses œuvres plus activement que ses contemporains. Adrienne Soós et Ivo Haag, savent particulièrement apprécier le fait qu’il ait transcrit ses symphonies pour instrument à clavier, d’autant plus qu’ils parviennent parfaitement à en faire ressortir les qualités pianistiques.
Dans la seconde symphonie même les trémolos anodins sont exécutés avec art : le pianissimo joué dans le registre médium combiné avec les bruissements profonds des octaves, génère dans le Finale un effet sonore enchanteur.
Le duo de piano apporte au gracieux Allegro la légèreté d’une pièce de danse, qui pourrait tout aussi bien provenir d’une suite pour piano. Dans la Sonate de Goetz le duo de musiciens hongrois-suisse nous démontre une fois de plus la maîtrise de leur finesse rythmique et de leur tempérament passionné.

Walter Labhart

Mozart: Concerto KV 365 avec Mario Venzago et l'orchestre symphonique de Berne. 11.12.2015

Et, en solistes exceptionnels, ils font resplendir sur deux pianos à queue la beauté du Concerto en Mib majeur de Mozart, mettant en valeur à deux leur art raffiné du toucher, non pas chacun de leur côté, mais comme une seule entité.

Création autrichienne du concerto pour deux pianos de Jean Françaix au festival Carinthischer Sommer avec la Filarmonica Toscanini Parma sous al diredtion de Thomas Rösner

Le Concerto pour deux pianos et orchestre de Françaix, donné en première en Autriche à Villach, fut un grand moment du festival Carinthischen Sommer. Les pianistes ont déployé leur virtuosité tout au long des quatre mouvements. Leur jeu, se coulant dans le même moule, est finement dosé, divinement souple dans les dialogues avec les voix solistes de l’orchestre ou avec l’orchestre lui-même. Les multiples raffinements techniques sont accomplis sans le moindre cillement et ce que le public perçoit alors n’est plus que le pur plaisir de jouer de la musique.